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Pendant des siècles, ce fut un
lieu désert. On y passait par les
armes les condamnés militaires.
Construit au siècle dernier, le
Pharo est austère et blanc, battu
des vents et des flots, un peu
perdu entre ciel et mer, et il y
flotte l'ombre de l'impératrice
Eugénie. Son jardin qui, l'été,
devient un théâtre, m'a toujours
paru un de ces lieux où pourrait
être capté à l'état pur un
romanesque aux confins du
magique, plutôt d'ailleurs par un
cinéaste que par un romancier.
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