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C'est que l'on n'est pas seul à
Marseille : il y a toujours foule,
il y a toujours à faire, il y a
toujours à entendre, toujours à
dire, toujours à croire, toujours à
choisir.J'ai fait à Marseille
l'apprentissage de ce que la vie a
de plus vivant. Marseille n'est pas
une ville où l'on peut s'arrêter
pour penser, on ne s'y arrête que
pour rêver, le temps d'entendre le
remous du flux et du reflux. On ne
peut pas s'arrêter, à Marseille,
cette ville nous emporte dans le
flot de la vie qui s'y mène et qui
s'y empare de nous.
Bernard L. , 1999
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