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Certaines gares de France
exigent qu'on lève les yeux. La
marseillaise, elle, plus simple,
n'est peut-être pas de celles
qu'on retient aujourd'hui pour les
livres d'art et les expositions
qu'inspire la nostalgie des
premiers grands départs au siècle
dernier. Mais sa verrière est le
plus souvent, du moins dans mes
souvenirs, incendiée par le soleil.
Saint-Charles n'est pas une gare
comme les autres. C'est un cul-de-
sac, les trains ne traversent pas
Marseille mais sont obligés de s'y
arrêter, tous, quelques instants.
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