|
Tout le monde connaît tout le
monde, ici, au Panier. Ce n'est
pas comme dans le reste de la
ville, où il y a ces flots d'hommes
et de femmes qui coulent dans les
avenues en faisant un grand bruit
de moteurs et de chaussures. Ici,
au Panier, les rues sont courtes,
elles tournent, elles débouchent
sur d'autres rues, sur des ruelles,
des passages, des escaliers, et ça
ressemble plutôt à un grand
appartement avec des couloirs et
des pièces qui s'emboîtent les
unes dans les autres.
|
|
|